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Pour ne rien oublier.

Désolée pour ceux et ceusses qui seraient pressés, mais cet article peut être à ralonges, car ce n'est pas pour vous chers lecteurs que je l'écris, mais bien pour moi, pour me souvenir de chaque seconde...
Alors, si vous sautez quelques lignes, quelques paragraphes, je ne saurais vous en vouloir...

 

Récap des épisodes précédents :
Vendredi 20, j'avais rendez vous avec la SF. Armée de l'écho determinant le poids fétal, l'idée c'était de voir comment faire pour éviter d'accoucher d'un bibou de 4kg500...
Pour la SF, le col n'étant pas mature, c'était pas la peine de le stimuler artificiellement, car ca ne donnerait rien...
Comme toujours à la bourre, elle ne voyait pas trop quelle solution me proposer. Finalement, elle m'a fait sortir de son bureau, sans me donner de nouveau RDV pour la semaine suivante, avec un vague, "si vous n'avez pas accouché avant, on pourrait se revoir le 3 mars... mais je suis débordée..." encourageant ! "de toutes façons, je parle de vous à l'obstetricien de garde et je vous rappelle... il verra s'il vous reçois et pourra à ce moment là vous dire s'il faut programmer un déclenchement ou une césarienne la semaine prochaine, je vous rappelle." "promis ?"
Je suis sortie de là pas très rassurée. Au moment de passer la porte je me suis ravisée et j'ai quand même été prendre un rdv le 3 mars, même en "supplément"... Je n'arrivais pas à partir sans rdv.
C'est idiot, mais déjà au dernier cours de sophro, celui du 18, avec les papas (ouf ! M a quand même eu son briefing sur l'accouchement), ça m'a fait tout drôle de partir sans dire "à la semaine prochaine !" Bin oui, la sécu ne prévoit que 7 scéances de préparation à l'accouchement...
C'est idiot, en disant au revoir à la SF qui nous faisait les cours j'avais les boules, comme le dernier jour d'école, quand on dit au revoir à la maitresse de qui on était la chouchoute, et qu'on en aura une autre à la rentrée prochaine... (bin voui quoi, moi j'ai toujours été la chouchou de la maîtresse... un besoin intense d être aimée... mais bon, ça c'est carrément une autre histoire !)
Bref, en sortant de la consulte, j'ai appelé M, du parking de la maternité. Je lui ai raconté tout le truc, et l'éventualité d'avoir bébé Arthur "la semaine prochaine", alors que rien n'est vraiment tout à fait prêt à la maison. Enfin si, on a tout ou presque, mais toujours le entiment que la maison peut être plus propre, ses habits mieux rangés, ses couches prêtes à l'emploi, etc etc ... et surtout pas prêts à ce que ça arrive "tout de suite, alors qu'on voit encore la date du 11 mars du terme comme un rendez vous.
Avec M on a discuté, toujours au téléphone, du meilleurs jours pour l'arrivée d'Arthur : soit le vendredi, ce qui laisserait 5 jours à M pour être avec moi et tout préparer, soit un lundi car ca nous laisserait tout le week end pour préparer et ranger les dernoers trucs et nous reposer...
Je trouve cette conversation tellement subréaliste maintenant qu'Arthur dors dans mes bras.... Ca me fait sourire, et une bouffée d'émotion remplis mes yeux de larmes... de joie ! foutues hormones ! foutue hyper sencibilité !
Bref ! En sorant de Béclère, j'ai décidé d'aller trainer à Vélisy2. Rien de particulier à acheter, mais juste histoire de patienter...
C'est dans le parking de V2 que mon pôrtable a sonné. c'était la SF qui comme promis me rappelait. Il fallait que je prenne rdv aux urgences lundi ou au pire mardi pour un "examen fonctionnel suite auquel on définirait ce qu'on fait". Bon ok, j'ai eu mon rdv aux urgences lundi matin 9h, avec le docteur A.
Là dessus, je suis partie acheter deux petits gilets et des bodys un peu chauds, en laine et coton, car si bibou devait arriver la semaine prochaine... la meteo prévoyait du froid...
De retour de V2 la perspective d'accoucher la semaine suivante ne m'a même pas poussée à préparer ma valise, j'ai lamentablement glandé et un peu dormi...
C'est le soir que les choses se sont corsées ...

La nuit du vendredi 20 au samedi 21 février :
On a du se mater un X-file en dvd comme souvent ces derniers temps, mais là j'avais ultra sommeil... peu habituel...
on a été se coucher, comme d'hab'... et comme d'hab', à 3 heures du mat' j'ai eu mon envie de faire pipi. 8 mois que ca dure ca : le pipi de 3 plombes... alors, rien d'étonnant...
Ce qui m'a étonnée, c'est qu'en y allant j'avais l'impression d'avoir une petite fuite urinaire... (désolée, c'est un peu cra-cra..). Pas si étonnant finalement, car quand j'attendais trop pour y aller, ca pouvait "déborder" un peu. Là où ça a commencé à m'étonner, c'est qu'en revennant me coucher, j'avais l'impression que la fuite était toujours là... Alors qu'à cela ne tienne, je suis retournée faire pipi... en me pissant un peu dessus... pas top agreable, limite énnervant ! il faudra faire une sacrée ré-éduc du périné que je me suis dit... c'est donc un peu ennervée que je me suis couchée/vautrée sur le lit avec une enorme envie de me rendormir profondément... Et là... splash ! J'ai vraiment eu l'impression de me pisser dessus, un truc chaud, et j'avais beau serrer le stop-pipi, ca coulait toujours ! J'ai attrapé une serviette et me la suis collée entre les jambes, avec le fol espoir de me rendormir... mais à chaque mouvement, je me "pissais dessus" ! Alors je crois que j'ai su que je perdais les eaux... qu'il allait falloir y aller... Alors, j'ai réveillé M, d'une voie geignarde je lui ai dit "Matthias... je suis en train de me faire pipi dessus... et j'arrive pas à m'arreter..." M était dans son sommeil le plus profond, et quand il m'a regardé avec un regard bouffi de celui qu'on réveill en sursaut, j'ai su qu'il avait compris...
J'aurais bien voulu me recoucher, et dormir jusqu'à 7 heures avant d'y aller, le liquide était clair, il n'y avait donc pas d'urgence. Seulement à chaque mouvement que je faisais un jet chaud sortait... pas très agréable... un peu destabilisant... Alors finalement, je me suis levée, M a  commencé à descendre les affaires du petit qui heureusement étaient prêtes, et moi à mettre celles de la liste pour la maman dans une valise. A chaque pas le liquide sortait... pas top... Finalement j'ai pris une douche, me suis habillée, et à 4 heures du mat' on est partis...

Les Urgences Maternité de l'hopital Antoine Béclère :
Il n'y avait pas beaucoup de circulation, on n'a croisé personne, ou alors si, une voiture, surement des gens qui rentraient de teuf, pas forcément très frais... En arrivant sur le parking 3 minutes après être partis de la maison, M me disait que "si ca se trouve, dans 10 minutes ils allaient nous renvoyer à la maison". Moi j'y croyais pas trop, car la SF aux cours de sophro nous avait bien dit que le jours où on rompais la poche des eaux, c'etait le bon jour... Et c'était le 21 février... Pas le 11 mars... Pas même le 29 février, ça aurait été rigolo !
Non c'était le 21 février, D-Day, Jour-J... On y était !
M n'a pas trouvé tout de suite l'entrée des Urgences maternité. Il a voulu partir à gauche parce que c'était marqué Urgences, alors que je lui disait que les Urgences mater c'était à droite.. On a fait un tour de parking et on es arrivés aux urgences maternité. On a du sonner pour qu'on nous ouvre. A l'accueil, j'ai bredouillé à une infirmière que "je pensais avoir rompu la poche des eaux". Elle a pris mon numéro de dossier, est partie chercher mon dossier, m'a fait faire pipi dan sle bocal, pris ma tension, une SF m'a examinée, et après constat on nous a fait passer en salle de pré-partum.

Séjour à Fidji :
M est parti chercher le sac avec mes affaires et celles du petit.
Ma salle de pré-part s'appelait "Fidji". C'est sympas Fidji... on n'y avait jamais été. C'était une grande pièce avec un lit de ceux qu'on monte et qu'on descend avec une télécommande incrustée dans la barirère, un lit d'hopital quoi. Une grande fenêtre sur le jardin d'intérieur avec des palmiers et plein de plantes vertes. Des rideaux verts et bleux avec des motifs gais... Derrière un paravent une grande baignoire avec des jets, un jacousi quoi. Une porte sur le jardin d'interieur, une sur le couloir qui même au salles de naissance... Une porte sur des toilettes. Dans les toilettes, des "slips filets", slips d'un nouveau genre auquel je me familiariserais ultérieurement, et des "couches" pour mamans...
La SF m'a proposé un "ballon" de travail. Un ballon comme celui des cours de sophro, comme celui que j'avais prévu à la maison pour les contractions... Cool...
Jusque là tout allait bien. On m'a mis le monitoring, une vieille connaissanse. je n'avais pas de contractions. Dilatation du col : 1,5...
L'obstetricienne est passée, en fait c'était le Dr A, celle là même avec qui j'avais rdv lundi... Comme quoi, il devait être écrit qu'on devait se rencontrer. Je lui ai donc fait un résumé des épisodes précédents, et du fait que je subodorait la césarienne... Pour elle, la césarienne était un acte chirurgical lours, et qu'il était toujours préférable d'éviter, et à ce stade, rien ne montrait qu'un accouchement par voie basse ne serait pas possible... Ceci dit, m'a-t-elle dit, si vous souhaitez une césarienne de suite... on peut le faire, mais je ne vous le conseille pas. On a réfléchis 2 minutes avec M et on s'est dit qu'il vallait mieux se plier à l'avis du médecin...
L'infirmière est venue me poser un catéter (je ne sais même pas écrire cette barbarie !). Ce truc là ça a été tout un périple ! D'abord je suis difficile à piquer, et puis surtout j'ai à mort les pétoches, et le milieu hospitalier, ca m'impresionne... et quand on me parle de picure, j'ai tendance à tomber dans les pommes... Bref, j'ai expliqué tout ça à l'infirmière qui a été se chercher un petit siège... Et m'a longuement parlé, puis a piqué, mais ca faisait mal, ca devait pas être bien dedans... Alors elle a attendu... m'a encore longuement parlé de tout et de rie, et a repiqué, et hop c'était posé ! ouf ! étape un... et voilà...
Après il fallait que le col se dilate... Alors il a fallu attendre que le col se dilate, que les contractions viennent... Et elles ont fini par venir. Peu douloureuse au départ, j'étais étonnée, ébahie, presque émerveillée de sentir monter la crampe. Je chevauchais mon ballon bleu, marchais autour du lit en respirant conciensieusement, comme on m'avait appris. Quand les contractions sont pas trop fortes, et qu'on est bien concentré, et qu'on les sens venir (ca fait beaucoup de et...) on arrive à gérer la douleur, à ce qu'elle devienne difuse par le miuvement, puis s'en aille... Par contre, si on fait pas gaffe, si on loupe le début, ou si on est en train de rire ou parler quand ca commence, c'est fichu ! Une contraction loupée, ca ne se récupère pas, on n'a plus qu'à se tordre de douleur en attendant que ca passe ! Dans ses moment là, M me répétait attéré "respire... respire par le ventre..."  et moi je me disait qu'on aurait eu moins de problèmes avec un épagneul breton...
De temps à autres (toutes les heures en fait) la SF venait mesurer la dilatation du col, me demandant si ca allait... Ca allait... de plus en plus dur... Elle m'a proposé de me faire couler un bain, pour le jacouzzi, ouiii ! Bonheur de sentir l'eau chaude estomper les crampes, les jets qui massent... on en oublie qu'on a des contactions... Jusqu'à ce qu'une plus forte que les autres viennent vous surprendre. On se retrouve à quatre pates dans la baignoire, le ventre de pierre et de plomb, impossible de respirer... J'ai eu l'impression de tomber dans les pommes, j'ai préféré sortir, aller me blotir dans mon enome peignoir en éponge sur le lit... M m'a massé le dos, m'a soutenue les épaules quand sont venue les contractions... La fatigue aidant, ca devenais limite tenable...
Ce qui m'a cassé le moral, c'est quand la sage femme est venue me voir vers 2heures (c'est à dire 10 heures après le début du "truc") et qu'après examen, le col était dilaté à 3cm... Ouais ok... et il faut arriver à combien ? Dix ! Là, ca casse le moral... Alors s'il y avais un anestésiste qui était revennu de sa pause déjeuner... Je veux bien qu'il s'occupe de mon cas...
Oui, oui, il y en avait un justement, il m'attendait.
On a demandé à M de s'absenter le temps de poser la péri, un quart d'heure environ, puis il pourrait revenir en salle de travail. La salle portait le nom de "jonquille".
Béclère, c'est top poétique !

Les bébés naissent dans les fleurs, dans des jonquilles ... ou ailleurs... :
J'ai enfilé un tshirt, mon peignoir et mes pantoufles et à petits pas crispés j'ai franchi la porte donnant sur le couloir des salles de naissances et bloc. Univers aseptisé dont l'accès est restreint...
Je suivais la sage femme, passant devant un jeune homme à moustache : "c'est l'anesthesiste, m'a-t-elle dit, vous voyez, il vous attend". il est bien jeune, je me suis dit... Mais bon... pas d'autre solution que de s'en remettre...
Je ne sais plus dans quel ordre, on m'a assise en tailleurs dos à la porte, mis un brassard à tension, les ceintures du monitoring, un chapeau vert sur la tête... J'avais peur... Peur de la péridurale, peur d'avoir mal, peur de l'aiguille dans le dos, de la piqure... Peur de tout, envie de pleurer...
L'anestésiste, un certain Amed, est venu se présenter, m'a expliqué ce qu'il allait faire... Moi je lui ai surtout expliqué que j'avais très très peur... Il m'a montré la position... j'avais peur de ne pouvoir la garder si j'avais une contraction... La SF s'est placée face à moi, me positionnant correctement. Amed a posé un champ, a fait une petit piqure à peine sentie, une anestésie locale, puis j'ai plus rien senti. Ca a été un peu long, car quand une contraction arrivait il arrêtait. puis quand elle s'estompait, il continuait, j'avais l'impression qu'il progressait milimètre par milimètre, me demandant à chaque fois si je sentais plus à droite ou à gauche. Puis ca a été posé, et là soulagement ! M est revenu, on nous avait mis de la musique, France Bleue, et les heures ont commencé à passer, longues, interminables, ponctuées des aller-retour de la sage femme qui venait mesurer la dilatation du col, qui lui ne se dilatait pas beaucoup... Le seul "événement marquant" de cet après midi là c'est la SF qui est arrivée ventre à terre à un moment donné, s'est précipitée sur le monitoring, a appuyé sur un bouton et quatre personnes ont envahi la salle Jonquille. L'une a arrêté le produit pour accéléré les contraction, l'autre m'a mis de l'oxygène sous le nez, une autre m'a donné des goutes pour décontracter l'uterus... Bébé Arthur ne suportait pas les contractions, et son petit coeur faiblissait...
A partir de là, je me suis appliquée à surveiller le monitoring de très près, écoutant le coeur de mon petit, et quand son ritme diminuait, en meme temps que la contraction montait, j'inhalais de grandes bouffées d'oxygène... M aussi était un peu inquiet, mais lui s'appliquait à ne pas me le montrer...
Et les heures ont continué à défiler
Et le col à stagner...
A 20 heures 30, j'en étais à 6 cm... Royal ! Et on commencait à en avoir marre ! Je commencais à me demander si Arthur arriverai le 21 ou le 22 finalement... La sage Femme sentait une bosse appliquée sur mon col, le petit ne présentait pas la tête comme il faut...
L'obstetricienne est passée, et m'a demandé si je voulais bien faire une césarienne... Bin oui ! bien sûr que je veux ! Je commence à être impatiente de le voir mon bibou !
On a encore attendu un peu, car il y avait, je crois une autre césa avant moi, et l'infirmière du catéter est venue me préparer...

Le Bloc, ou Là où Arthur a fait la connaissance de ses parents :
Toujours aussi souriante cette infirmière ! "Madame Kbo ! J'ai vu votre nom au tableau, c'est pas vrai que vous êtes encore là ! Vous m'avez attendue ? et en plus pour une césa ! C'est que vous vouliez me voir déguisée ! Allez ne vous inquiétez pas d'ici une demi heure vous allez l'avoir dans les bras votre bébé ! et puis vous savez c'est rien du tout une césarienne, moi j'en ai eu 4, pour chacun de mes 4 enfants !..." Tout en babillant, le sourire au levres, elle me préparait, enlevait mon tshirt, rasait mes poils , "c'est pas une épilation que je vous fais hein ! parce qu'avec le bic jetable on fait ce qu'on peut ! Mais ne vous inquiétez pas.... " et bla bla et bla bla...
Amed est revenu augmenter la dose de péri, M est parti s'habiller, moi on a roulé mon lit jusqu'au bloc, on m'a transférée sur la table je ne sais comment, car ma conscience de mon corps s'arrêtait un peu en dessous de ma poitrine... Alors pour les aider à changer de lit... pas silple ! d'autant plus que je tremblais comme une feuille, pour cause de péri, ou de froid, ou d'état de choc avec ma tension entre 7-5 et 5-3 !
Je me souviens que M m'a rejoins, assis près de ma tête à droite, à gauche, au mur une pendule, je me souviens du champ devant moi pour m'empêcher de voir, mais tout se reflétais dans la lampe... Je me souviens m'être sentie partir, avoir dit à M que je partais dans du coton, juste avant ou juste après les avoir vu me badigeones le ventre de betadine (?). Après ils ont monté le champ, je n'ai plus rien vu.
Je me souviens d'avoir trouvé le temps long, d'avoir surveiller l'horloge. Je me souviens d'avoir fermé les yeux, et d'avoir écouté la douce voie de mon homme me parler des vacances au Chili, du Cap Horn, du glacier avec le saxo, de l'estancia, du Paine... toutes ces images heureuses, mais en tache de fond je trouvais le temps long... Je les ai senti me secouer un peu comme un prunnier, je les imaginais dégaeant les membres du bébé...
J'entends une sorte de gargouilli, c'est mon bébé ? c'est mon bébé ! un cri ! Ils l'on sorti ! Envahie d'une immense émotion je sanglote, j'ai un neud dans la gorge, ils le posent à coté de ma tête, entre M et moi. Il est tout violet et ses cheveux sont noirs et mouillés emitouflé dans un drap jaune de l'assistance publique - hopitaux de Paris... Il est pas comme je l'imaginais, il a la tête en obus... "il est beau murmure M", Arthur ouvre les yeux et son regard croise le mien, oui, il est magnifique ! J'ai du mal à le carresser attachée comme je suis brassard de tension à un bras, perf' à l'autre, mais j'arrive à me tortiller pour le carresser, lui dire que c'est maman et papa qui sont là, que tout va bien... Je regarde l'heure, il est 22h10, "il est né à quelle heure ?" "22h09", me répond une voix, l'obstetricienne ou l'infirmière...
Quelques minutes à peine M part avec la puericultrice donner les soins au bébé pendant qu'on me recoud. C'est long. M reviens, le petit m'attends, on monte en salle de réveil et on pose mon fils tout beau tout propre dans son pyjama bleu sur mon ventre, il est si mignon, si fragile et sans défense, je fonds d'amour et de tendresse pour ce petit être. 3 kilos 810 50cm, tout va bien, M est radieux ! Fatigué, mais heureux ! Il ira téléphoner à ses parents et aux miens, leur annoncer la nouvelle, les rassuer car ca a été long !
Plus tard, M va rentrer dormir à la maison, il est plus de munuit quand on m'emmene dans ma chambre, Arthur est à l'unité kangourou pour vérifier son taux de sucre, l'infirmière de nuit va s'occuper de moi dans ma chambre, une belle et grande chambre pour moi toute seule... Je suis heureuse... Crevée, mais heureuse.
On m'amménera Arthur que le lendemain matin, dans son berceau en plexi... et on va rester toute la semaine à la maternité, plus pour que maman se remette que pour bébé qui a très vite repris du poids...

Mais la semaine à la mater fera l'objet d'autres articles... Car celui là est déjà bien assez long comme ça !
Je ne vous en veux pas d'avoir sauté quelques passages, mais je vous avait prévenus ! c'est surtout pour ne rien publier...

à suivre....

Ecrit par Kabotine, le Lundi 1 Mars 2004, 18:53 dans la rubrique "..Choses de la vie".

Commentaires :

Piper
01-03-04 à 19:15

Félicitations ......

 
ImpasseSud
01-03-04 à 19:23

Tous mes voeux à Arthur et à ses parents. Ton récit était passionnant et je n'ai sauté aucun paragraphe :-).

 
brigetjones30
01-03-04 à 19:58

BRAVO!!!!

Alors toutes mes voeux de BONHEUR a toi et le tit bout chou!!! J'espère que tu t'es bien remise!!!:)))))!!!LAL LA NAN!

briget ému!


 
Margotte
02-03-04 à 00:20

Aucun passage sauté, non, aucun temps mort rencontré... quel bonheur dans ces lignes!!!

 
Gamin
02-03-04 à 03:46

Je n'ai rien sauté...

Emouvant, plein de tendresse et de joie, ton article est un vrai bonheur !!

Encore toutes mes félicitations, Kabotine... :)


 
docbrown
02-03-04 à 15:38

j'ai tout lu, en 2 fois mais j'ai tout llu ! :D

fécilititation !

 
jennifer
06-03-04 à 16:17

Re:

OOOOh c'est beau, c'est touchant, c'est... émouvant :) !!

Tout mes voeux à ton petit bébé, à toi et au papa!!

Gros bisous

(j'ai TOUT lu)

 
linkback
15-04-04 à 17:46

Lien croisé

Les scribouilles d’un éternel futur papa : " Je viens de lire le post de Kabotine décrivant la naissance du petit Arthur, minikab comme elle l’a surnommé pendant sa grossesse. (oui je sais, j’ai manqué d’assiduité ces derniers temps et j’ai du retard dans mes lectures). Même si à peu près rien ne s’est passé de la même façon que lors de la naissance d’Emilie, c’est"

 
Marie Huguette Dubois
14-07-04 à 12:25

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Accouchements : " Le récit "