Aujourd’hui, je suis partie de chez moi en pull. Malgré la pluie. UN chouette pull, en laine épaisse, avec une capuche, un peu grunge. Mais juste un pull. Malgré la pluie.
J’ai déposé les enfants à l’école et j’ai filé à la capitale du monde –Paris (et non pas Oxford quoi qu’en dise Miss Choc’…)
Il fallait que j’aille acheter des œufs de Pacques à la Maison du Chocolat. Et nulle part ailleurs.
Coup de bol monstre, je trouve une place rue Saint Placide. Une énorme place où j’arrive sans problème à garer mon monospace familial.
Incontrôlablement attirée par la Bon Marché, je zone entre les sacs Jérôme Dreyfuss… Non en définitive, le « Jacky » ne fait pas assez roots, et le « Billy », je ne sais toujours pas… De toutes façons, il n’y a pas la bonne couleur. Mais, seulement, la bonne couleur existe-t-elle cette saison ? J’en doute. Bref !
Je lèche la vitrine Dior. Nop, rien de tentant. Un tour chez Chloé, bof, sauf le Paraty Shopping jaune, je l’ai déjà ! Si non, rien.
Je monte. Jeter un œil aux chaussures. J’ai des envies de talons. Mais restons réaliste : je ne saurais me percher au dessus de cinq centimètres tout au plus. Il me faudrait des chaussures pour le mariage de ma copine. Quelque chose de confortable avant tout, et qui pourrait me permettre de me rehausser quelque peu… Mais non, la perle rare n’existe pas au Bon Marché. Par contre il y a un stand qui fait des bottes et des santiags à tomber… Un cuir magnifique, une coupe parfaite, un prix… bon, on oublie. Pas disposée à mettre 600€ dans une paire de bottines.
Je vais partir. Après tout, je suis dans le quartier pour les chocolats. Je vais partir et je tombe en arrêt devant un portant à 30%. C’est les TBM. C’est un imper beige, un peu brillant, un peu froissé, un peu à ma taille, juste un peu comme j’en rêve depuis des lustres. Je l’essaye. Il est parfait. Je paye, l’enfile et m’en vais. Voilà commis mon forfait.
J’achète les chocolats, passe à la Grande Epicerie prendre quelques petites salades pour ce soir, et rentre à la maison.
Plus tard, So m’appelle pour me donner une mauvaise nouvelle.
Plus tard encore, Sa m’annonce une autre mauvaise nouvelle.
Encore plus tard, je mange un macaron en écrivant ces choses sans importances.
C’est sans importance, mais j’aime mon nouvel imper.
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