Je suis pas bien en ce moment.

Non, la santé, ca va merci.

Les enfants aussi. Oui, oui, ca va.

C’est juste que tout m’irrite.

Tiens hier.

Hier c‘était une sale journée.
Pour commencer, je vais à la boutique France télécom, heu, pardon Orange ( ! ) pour faire up-grader ma carte sim (qui a dix ans….) histoire d’avoir accès aux services proposés. Comme envoyer des MMS sans passer par un numéro de téléphone-que-ca-prends-des-heures. Et, je passe sur les détails, je me prends la tête avec la cheftaine qui s’imagine que je ne veut pas payer le « service » (= le paramétrage du téléphone qu’ils m’ont vendus pour utiliser les services que je leur paye). Elle m’explique que chez orange, ils sont là pour vendre et non pas pour faire marcher les téléphones  qu’ils vendent ( !!! ) Je lui conseille donc de se recycler en vendeuse chez H&M, au moins elle sera rhabillée pour l’hiver.
C’est bizarre, elle le prend mal…
Je repars, avec une nouvelle carte sim, mais pour les MMS, ce sera pour une autre fois ! Car évidemment, au service « après vente » (c’est écrit sur le magasin) ils ne savent pas réparer et vous envoient sur le 36-chépa combien archi taxé… Y’a pas de petits profits  chez orange… Il faudra que j’en parle à mes copines qui bossent chez eux tiens !

Hier encore, je voulais acheter un bout de nappe à bulles pour que la nappe arête de glisser de la table. Il m’en faut un mètre cinquante, forcément ils leur en reste un mètre trente…
Fait ieche….
J’achète une espèce d’abat-jour rigolo soldé-archi-soldé et rentre pour l’accrocher : impossible de le mettre droit…  
Si je n’avais pas à repousser la table et les chaises pour pouvoir monter dessus et atteindre le plafond pour le virer, il serait déjà à la poubelle ! pfft !

Je récupère mon grand et le couche pour la sieste. Au moins un moment de sérénité. Je surf sur divers blog de mode et me génère une horrible envie de sac fashion US (anna corinna : le city tote). Je passe l’après midi à étudier le truc, hé voui, il y a trois tailles et une foultitude de couleurs… dilemme.

En fin d’aprem, je vais chercher mon petit. Ils me gonflent en ce moment au jardin d’éveil. Je ne suis pas convaincue par l’équipe.
J‘essaye d’en toucher un mot à la directrice, mais elle n’est pas forcément à l’écoute, ce n’est ni le lieu, ni l’endroit pour avoir ce type de conversation. D’autant qu’il se fait tard, et que mon petit il en a marre. Il me fait d’ailleurs un super caprice du plus pur style « je ne veux rien et son contraire ».. J’ai dû faire semblant de partir sans lui…
Je déteste quand les choses se passent mal comme ça, qu’il me rejette, comme il rejette tout en bloc, c’est ingérable, il est ingérable et moi je culpabilise : mauvaise mère.

Du coup, le soir, je suis d’humeur massacrante, et le fait de ne pas trouver ma pince à épiler rose (pourtant rangée toujours au même endroit) me fous les nerfs en pelote : la femme de ménage a « mis de l’ordre à sa façon » . Sauf que je ne la paye pas pour ranger mes placards, mais pour nettoyer par terre, et par terre c’est sale ! Ca me gonfle.

La femme de ménage me gonfle. En plus elle est enceinte, je ne peux même pas la virer.
Il faut que j’arrive à lui dire que je ne suis pas satisfaite de son travail, ca fait trois semaines que je fais le ménage derrière elle !

Bref, tout ca me saoule.
Je me couche d’humeur massacrante. Je dors plus que mal.

Ce matin, je me commande un sac. Noir glacé finalement. Je paye avec la carte de mon homme. J’ai plus de sous sur mon compte… Ca aussi, ca contribue pas à ma bonne humeur.

Allez demain coiffeur à Paris.

Ca devrait s’arranger.
(oui, parce que ca fait deux semaines que j’ai été chez le coiffeur local, et que je trouve que c’est trop court).

Mal sur ma tête, mal dans ma tête.

En plus, il pleut.